Jeudi 30 novembre, Uttaradit – Nakon-Thaî 132 à 135 KM
selon les avis.
Après une longue traversée de rizières bruissantes : buffles
et zébus beuglants, moissonneuses sifflantes, Touk-touk portant les sacs de
riz, les oiseaux nombreux et bavards, clochettes de temples et carillons agités
par le vent qui nous pousse ; nous nous arrêtons dans un temple.
Des familles d’éléphants dorés sculptés sur un fond vert
gardent l’entrée des lieux. Au fond d’une salle ornée de peintures naïves à
dominantes rouges et dorées contant son histoire, un bouddha semble transmettre
son énergie par un fil de coton partant du cœur à une jarre d’eau posée à l’extérieur.
Dehors nous faisons vibrer le gong et la cloche. Pause sereine.
Continuellement un léger sifflement de frein à disque qui frotte
nous accompagne, dès qu’ on s’arrête ce bruit persiste, quels sont les insectes
farceurs qui nous font croire à un problème mécanique? Les camions chargés de balles d’hévéa
laissent derrière eux une odeur de porcherie industrielle.
Surprise pour le repas de midi : fondue chinoise
bataille autour du feu ! Au centre de la table en fer un trou accueille un
braséro en terre cuite. Au-dessus un dôme en alu percé de fentes permet de griller
poulet, porc, poissons, calamars, crevettes etc … A la base du dôme une
rigole pleine d‘eau recueille les jus et cuit légumes, vermicelles, œufs et
saucisses. Pour finir on recueille le contenu de la rigole avec une cuillère
pour remplir nos bols d’une soupe parfumée.
Pendant ce temps, nos cuisses bien échauffées par la grimpette apéritive de 10% et les 34 degrés ambiants, profitent largement de la chaleur par-dessous la table. Nous nous sommes régalés pour 100 baths (2,5 euros) par personne.
Pendant ce temps, nos cuisses bien échauffées par la grimpette apéritive de 10% et les 34 degrés ambiants, profitent largement de la chaleur par-dessous la table. Nous nous sommes régalés pour 100 baths (2,5 euros) par personne.
Arrivés à l’hôtel, nous profitons d’un coucher de soleil idyllique.
Le temps de taper le blog et prendre une douche salutaire une demi-lune nous
éclaire pour aller au restaurant. Un doux chant d’insectes, ponctués du
claquement sec des margouillats sonorisent la rizière.
Le tandem balai du jour : Chris et Manu
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